Incapables d’exister ailleurs qu’au creux des pages d’un livre froissé, ils s’affaissent après une chute vertigineuse, jusqu’à se perdre, se désintégrer dans le rebond dodu et passif de leur chair de papier mâché…
Voiture noire, jeu vidéo, vitesse, jeu vidéo, vitesse, jeu vidéo…
Cette série est composée de quatre images représentant une femme dans très exactement la même position, et d’une plaque réfléchissante symbolisant de l’eau. La série est un jeu sur la projection mentale que l’on fait naturellement sur les images.
Une sculpture vient compléter l’image en représentant la partie manquante. La somme de l’image et de la sculpture forme le paysage dans son entièreté.
La chair ainsi séparée de son sens et de sa fonction devient un territoire inconnu, une superficie sans limite. Une matière modelable à l’envi. La chair virtuelle devient abstraite.