Arlequin. 2007
« Les personnages un peu trop impeccables semblent se détacher de leur fond idyllique pour se matérialiser, s’incarner.
Les volumes se dessinent, ils prennent corps. Un instant.
…
Mais le décor, les peaux, les vêtements, ne sont qu’un relief accidenté, parcouru des pliures crevassées d’un livre trop manipulé.
Les corps de façade ne sont rien de réel, rien de vivant.
Incapables d’exister ailleurs qu’au creux des pages d’un livre froissé, ils s’affaissent après une chute vertigineuse, jusqu’à se perdre, se désintégrer dans le rebond dodu et passif de leur chair de papier mâché.
Ne restent que de tristes lambeaux de corps et de décor. »
Texte de Sarah Zhiri.
Ils en parlent :
Graphik Addict
Effets visuels pour un film artistique
Effets visuels sur un court métrage artistique.
Film en images de synthèse pour une installation artistique
[…]
Il s’agit d’un hommage au célèbre générique de l’émission d’Arte Tracks.
Design et création d’un Prix imprimé en 3D
Pendentif imprimé en 3D, généré avec des sons.
Vases imprimés en 3D basés sur le son.
Boitiers Iphone inspirés par mon projet artistique « dégénérescence ». Imprimé en 3D.
Object au design generatif, unique et imprimé en 3D.
Pochette d’album
« Une merveilleuse ode à la couleur hexadecimale E99500. »
Un travelling hypnotique et optique de 8 minutes (plan-séquence) dans une forêt en images de synthèse.
Mutation #1 est une sculpture issue d’un procédé de création et de fabrication numériques, obtenue par impression 3D.
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Par un étrange phénomène de mitose, les objets prolifèrent à l’infini au détriment de la nature et de l’humain.
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Expérimentation avec la compression vidéo.
Décomposition du corps / décomposition de l’image.
Incapables d’exister ailleurs qu’au creux des pages d’un livre froissé, ils s’affaissent après une chute vertigineuse, jusqu’à se perdre, se désintégrer dans le rebond dodu et passif de leur chair de papier mâché…
Voiture noire, jeu vidéo, vitesse, jeu vidéo, vitesse, jeu vidéo…
Cette série est composée de quatre images représentant une femme dans très exactement la même position, et d’une plaque réfléchissante symbolisant de l’eau. La série est un jeu sur la projection mentale que l’on fait naturellement sur les images.
Une sculpture vient compléter l’image en représentant la partie manquante.
La somme de l’image et de la sculpture forme le paysage dans son entièreté.
La chair ainsi séparée de son sens et de sa fonction devient un territoire inconnu, une superficie sans limite. Une matière modelable à l’envi.
La chair virtuelle devient abstraite.
Un voyage mental dans le cerveau d’une femme hypnotisée.
[…]
Une journée en russie, du matin jusqu’au soir. 454km.
La réalité qui nous entoure, si peu propice au rêve, ne demande qu’un regard pour la rendre malléable et poreuse.