« Tout le travail de la nature, si varié dans ses résultats, n’est qu’un travail de composition et de décomposition, mots qui eux-mêmes n’expriment qu’un seul fait envisagé sous deux aspects divers ; car la décomposition d’un corps aboutit toujours à la production d’autres corps plus complexes, ou plus simples. »
Félicité de Lamennais, Esquisse d’une philosophie, 1840.
Décomposition du corps / décomposition de l’image.
Lorsque l’on travaille sur le rendu d’une image 3d, on décompose généralement l’image en plusieurs couches. On peut rendre des éléments séparément, par exemple le premier plan, l’arrière plan, mais aussi – et c’est tout à fait propre à l’image de synthèse – découper l’image de façon transversale. Une lumière. Une ombre. Les reflets. Les hautes lumières…
La 3d étant très longue à calculer, le but est de pouvoir ajuster le rendu avec précision dans un logiciel 2d de compositing sans avoir à la recalculer.
Toutes ces étapes de travail, ces layers, personne ne les voit à part le créateur de l’image. J’ai pourtant toujours été frappé par leur beauté, leur irréalité, parfois leur abstraction. Frappé par leur puissance.
Exposition :
Galerie Celal, Paris, France 2008.
Ils en parlent :
Change the Thought
Effets visuels pour un film artistique
Effets visuels sur un court métrage artistique.
Film en images de synthèse pour une installation artistique
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Il s’agit d’un hommage au célèbre générique de l’émission d’Arte Tracks.
Design et création d’un Prix imprimé en 3D
Pendentif imprimé en 3D, généré avec des sons.
Vases imprimés en 3D basés sur le son.
Boitiers Iphone inspirés par mon projet artistique « dégénérescence ». Imprimé en 3D.
Object au design generatif, unique et imprimé en 3D.
Pochette d’album
« Une merveilleuse ode à la couleur hexadecimale E99500. »
Un travelling hypnotique et optique de 8 minutes (plan-séquence) dans une forêt en images de synthèse.
Mutation #1 est une sculpture issue d’un procédé de création et de fabrication numériques, obtenue par impression 3D.
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Par un étrange phénomène de mitose, les objets prolifèrent à l’infini au détriment de la nature et de l’humain.
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Expérimentation avec la compression vidéo.
Décomposition du corps / décomposition de l’image.
Incapables d’exister ailleurs qu’au creux des pages d’un livre froissé, ils s’affaissent après une chute vertigineuse, jusqu’à se perdre, se désintégrer dans le rebond dodu et passif de leur chair de papier mâché…
Voiture noire, jeu vidéo, vitesse, jeu vidéo, vitesse, jeu vidéo…
Cette série est composée de quatre images représentant une femme dans très exactement la même position, et d’une plaque réfléchissante symbolisant de l’eau. La série est un jeu sur la projection mentale que l’on fait naturellement sur les images.
Une sculpture vient compléter l’image en représentant la partie manquante.
La somme de l’image et de la sculpture forme le paysage dans son entièreté.
La chair ainsi séparée de son sens et de sa fonction devient un territoire inconnu, une superficie sans limite. Une matière modelable à l’envi.
La chair virtuelle devient abstraite.
Un voyage mental dans le cerveau d’une femme hypnotisée.
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Une journée en russie, du matin jusqu’au soir. 454km.
La réalité qui nous entoure, si peu propice au rêve, ne demande qu’un regard pour la rendre malléable et poreuse.